L’ouverture d’un gîte rural destiné à recevoir les touristes étrangers est un choix de placement prometteur. Toutefois, la gestion comptable de l’activité est nécessaire pour révéler l’allure saisonnière des coûts et des gains perçus en fonction du nombre de réservations. Finalisez alors votre plan d’affaire pour remédier au manque de capitaux ou à une perte financière.
Tenir un plan comptable signifie que vous conservez la maîtrise de la situation financière de votre activité
La création d’un gîte et de chambres d’hôtes pour l’accueil des vacanciers est un choix d’investissement prometteur. Elle constitue un apport de revenu appréciable, surtout lorsque la résidence est située au cœur d’un site touristique de qualité. Toutefois, la tenue d’une comptabilité simplifiée et d’un plan d’affaire est un acte de prudence. Objectif : avoir une image précise des divers éléments de coûts en vue d’une gestion rationnelle de l’activité. En même temps, la comptabilité doit prendre en compte le caractère saisonnier des arrivées touristiques et des chiffres d’affaire, qui doit être confronté avec les charges fixes de l’établissement. Il faut être certain que le projet mérite les efforts et les investissements qu’on y consacre, eu égard au montant des bénéfices prévisionnels. Enfin, le plan d’affaire est destiné à passer en revue les charges financières requises pour ouvrir le gîte rural. Il aboutit à une recherche de financement, s’il s’avère que les capitaux manquent à l’appel pour démarrer l’activité.
Plan d’investissement
La première étape consiste à évaluer les dépenses d’investissement nécessaires pour la constitution du gîte rural :
- Le bâtiment, comprenant la valeur d’acquisition du bien immobilier majorée des frais de notaire
- Les matériels d’ameublement : la literie, les mobiliers de salon, les ustensiles de cuisine, la vaisselle, les installations de gaz et d’électricité…
- Les actifs incorporels : les dépenses en image et en communication, les annonces à l’internet, les cartes de visite…
- Les dépenses exceptionnelles : l’adhésion à l’Office du Tourisme de la région, les frais de labellisation, les frais de garantie immobilière…
Il s’agit des charges fixes que vous devrez assumer dès la création de l’hébergement et qui resteront stables, quelle que soit l’évolution des fréquentations touristiques. Par exemple, en ce qui concerne le coût de l’hébergement, il vous revient d’acquitter les prêts bancaires ainsi que les prélèvements fiscaux (taxe d’habitation, taxe foncière…).
Plan d’exploitation
Une fois que vous avez déterminé le coût de l’investissement initial, il va falloir estimer les dépenses d’exploitation qui ont trait aux opérations quotidiennes dans l’hébergement
- Les frais d’eau, de climatisation et d’éclairage
- Les dépenses en nourriture pour le petit-déjeuner des visiteurs
- Les dépenses d’amortissement : les réparations à prévoir pour la remise à neuf de l’hébergement
